Notizie di ITALIA-FRANCIA
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Mondial: Lippi proche d'une place au panthéon des entraîneurs
DUISBOURG (Reuters) - Le match contre la France dimanche déterminera l'empreinte que laissera Marcello Lippi dans le football italien: celle de l'entraîneur au palmarès le plus prestigieux ou celle d'un éternel vaincu en finale.
Une victoire en Coupe du monde offrirait à Lippi une place particulière au panthéon des entraîneurs italiens, celle réservée à un technicien aussi efficace en club qu'en sélection.
Enzo Bearzot jouit certes du respect de ses compatriotes depuis qu'il a offert à l'Italie son dernier sacre mondial en 1982. Mais contrairement à Lippi, Bearzot n'a jamais connu le même succès en club.
Natif de Viareggio, Lippi a pris en main la Squadra Azzurra après son élimination au premier tour de l'Euro2004 au Portugal. Héritant d'une sélection composée d'une addition de talents, il a alors patiemment façonné une équipe imprégnée d'un fort sens collectif, comme lors de ses deux passages couronnés de succès à la Juventus Turin.
Avec le club piémontais, Lippi a remporté cinq Scudetti et disputé quatre finales de Ligue des Champions, dont une remportée en 1996.
Entre 1994 et 1999, la Juve de Lippi était chaque année l'un des principaux prétendants aux titres national et européen.
Mais après la victoire contre l'Ajax Amsterdam en 1996, les Bianconeri ont perdu deux finales consécutives de Ligue des Champions, contre le Borussia Dortmund en 1997 puis contre le Real Madrid en 1998.
CHOIX COLLECTIFS
Champion d'Italie en 1995, 1997 et 1998, Lippi démissionne avant la fin de la saison 1998-1999, mal entamée, et rejoint l'Inter Milan. Mais comme tous ses prédécesseurs et tous ses successeurs depuis, Lippi ne parvient pas à mettre un terme à la malédiction du club lombard, qui court vainement après un titre de champion d'Italie depuis 1989.
Sans Lippi, la Juventus ne parvient plus à décrocher le Scudetto, échouant deux fois de suite à la deuxième place avec Carlo Ancelotti.
Lorsque Lippi est limogé de l'Inter, les dirigeants de la Juve saisissent immédiatement l'occasion et font revenir leur entraîneur fétiche.
L'effet est immédiat. Dès la première année de la deuxième ère Lippi, la Juve retrouve son rang de meilleur club d'Italie, avec deux titres consécutifs (2002, 2003).
Mais encore une fois, elle échoue en Ligue des Champions, en s'inclinant en finale aux tirs au but contre le Milan AC (2003).
Au cours de la saison 2003-2004, les résultats ne sont plus aussi bons et Lippi démissionne, attendant patiemment son heure pour prendre les rênes de la sélection nationale qui, sans surprise, lui est confiée à l'été 2004.
Avec la Squadra, Lippi reste fidèle à sa méthode. Il n'hésite pas à appeler des joueurs de clubs peu prestigieux, comme Palerme ou l'Udinese, quitte à laisser sur le banc des vedettes comme Alessandro Del Piero ou Filippo Inzaghi.
Le parcours de l'Italie à la Coupe du monde illustre ses choix collectifs: tous les joueurs de champ ont été utilisés, afin d'adapter l'équipe à ses options tactiques.
Lippi a notamment réussi un coup de maître en demi-finale, lorsque ses changements en attaque ont permis à l'Italie d'inscrire deux buts à l'Allemagne en prolongation pour décrocher une place en finale.
Le contrat de Lippi avec la Fédération italienne expire après la rencontre de dimanche. Ce match contre la France devrait non seulement décider de son avenir à la tête de la Squadra, mais aussi de sa réputation.
DUISBOURG (Reuters) - Le match contre la France dimanche déterminera l'empreinte que laissera Marcello Lippi dans le football italien: celle de l'entraîneur au palmarès le plus prestigieux ou celle d'un éternel vaincu en finale.
Une victoire en Coupe du monde offrirait à Lippi une place particulière au panthéon des entraîneurs italiens, celle réservée à un technicien aussi efficace en club qu'en sélection.
Enzo Bearzot jouit certes du respect de ses compatriotes depuis qu'il a offert à l'Italie son dernier sacre mondial en 1982. Mais contrairement à Lippi, Bearzot n'a jamais connu le même succès en club.
Natif de Viareggio, Lippi a pris en main la Squadra Azzurra après son élimination au premier tour de l'Euro2004 au Portugal. Héritant d'une sélection composée d'une addition de talents, il a alors patiemment façonné une équipe imprégnée d'un fort sens collectif, comme lors de ses deux passages couronnés de succès à la Juventus Turin.
Avec le club piémontais, Lippi a remporté cinq Scudetti et disputé quatre finales de Ligue des Champions, dont une remportée en 1996.
Entre 1994 et 1999, la Juve de Lippi était chaque année l'un des principaux prétendants aux titres national et européen.
Mais après la victoire contre l'Ajax Amsterdam en 1996, les Bianconeri ont perdu deux finales consécutives de Ligue des Champions, contre le Borussia Dortmund en 1997 puis contre le Real Madrid en 1998.
CHOIX COLLECTIFS
Champion d'Italie en 1995, 1997 et 1998, Lippi démissionne avant la fin de la saison 1998-1999, mal entamée, et rejoint l'Inter Milan. Mais comme tous ses prédécesseurs et tous ses successeurs depuis, Lippi ne parvient pas à mettre un terme à la malédiction du club lombard, qui court vainement après un titre de champion d'Italie depuis 1989.
Sans Lippi, la Juventus ne parvient plus à décrocher le Scudetto, échouant deux fois de suite à la deuxième place avec Carlo Ancelotti.
Lorsque Lippi est limogé de l'Inter, les dirigeants de la Juve saisissent immédiatement l'occasion et font revenir leur entraîneur fétiche.
L'effet est immédiat. Dès la première année de la deuxième ère Lippi, la Juve retrouve son rang de meilleur club d'Italie, avec deux titres consécutifs (2002, 2003).
Mais encore une fois, elle échoue en Ligue des Champions, en s'inclinant en finale aux tirs au but contre le Milan AC (2003).
Au cours de la saison 2003-2004, les résultats ne sont plus aussi bons et Lippi démissionne, attendant patiemment son heure pour prendre les rênes de la sélection nationale qui, sans surprise, lui est confiée à l'été 2004.
Avec la Squadra, Lippi reste fidèle à sa méthode. Il n'hésite pas à appeler des joueurs de clubs peu prestigieux, comme Palerme ou l'Udinese, quitte à laisser sur le banc des vedettes comme Alessandro Del Piero ou Filippo Inzaghi.
Le parcours de l'Italie à la Coupe du monde illustre ses choix collectifs: tous les joueurs de champ ont été utilisés, afin d'adapter l'équipe à ses options tactiques.
Lippi a notamment réussi un coup de maître en demi-finale, lorsque ses changements en attaque ont permis à l'Italie d'inscrire deux buts à l'Allemagne en prolongation pour décrocher une place en finale.
Le contrat de Lippi avec la Fédération italienne expire après la rencontre de dimanche. Ce match contre la France devrait non seulement décider de son avenir à la tête de la Squadra, mais aussi de sa réputation.
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Materazzi avvisa Zidane: "Ti seguiremo in ogni parte del campo"
"Zidane avra'' vita dura". Ormai Materazzi e'' diventato l''idolo della tifosi. Dal ritiro di Casa Azzurri a Duisburg, il centrale della Nazionale, che sostituira'' l''infortunato Nesta anche a Berlino, avvisa la spauracchio per eccellenza. "Marcare Zidane a uomo? Abbiamo gente che puo'' farlo marcarlo in diverse zone del campo. E poi c''e'' Gattuso, il mio figlioccio. Non c''e'' bisogno neanche di caricarlo, altrimenti finisce che spacca il mondo".
Adrenalina pura, dunque. Perche'' sarebbe troppo bello alzare una Coppa strameritata. E poi farlo contro i Galli sarebbe la cosa piu'' bella del mondo. Materazzi svela il segreto azzurro. "La fame di vittorie. Io, Iaquinta, Grosso e Gattuso fino a qualche anno fa giocavamo nella polvere".
L''ufficializzazione di Castellacci: "Nesta indisponibile per la finale".
Niente da fare per Alessandro Nesta. Lo staff medico della Nazionale ha fatto il possibile, non il miracolo. Enrico Castellacci ufficializza la defezione del centrale milanista, nella finale di Berlino. "Da un punto di vista clinico e fisico il ragazzo non potra'' essere a disposizione". Mondiale davvero sfortunato quello di Nesta. L''ex laziale ha giocato in pratica soltanto due gare, quella contro il Ghana e con gli Stati Uniti. Poi l''infortunio agli adduttori, dopo soli 17 minuti della sfida decisiva del gruppo E con la Rep.Ceca, che gli ha costretto a saltare gli ottavi con l''Australia, i quarti con l''Ucraina e la semifinale con la Germania.
"Zidane avra'' vita dura". Ormai Materazzi e'' diventato l''idolo della tifosi. Dal ritiro di Casa Azzurri a Duisburg, il centrale della Nazionale, che sostituira'' l''infortunato Nesta anche a Berlino, avvisa la spauracchio per eccellenza. "Marcare Zidane a uomo? Abbiamo gente che puo'' farlo marcarlo in diverse zone del campo. E poi c''e'' Gattuso, il mio figlioccio. Non c''e'' bisogno neanche di caricarlo, altrimenti finisce che spacca il mondo".
Adrenalina pura, dunque. Perche'' sarebbe troppo bello alzare una Coppa strameritata. E poi farlo contro i Galli sarebbe la cosa piu'' bella del mondo. Materazzi svela il segreto azzurro. "La fame di vittorie. Io, Iaquinta, Grosso e Gattuso fino a qualche anno fa giocavamo nella polvere".
L''ufficializzazione di Castellacci: "Nesta indisponibile per la finale".
Niente da fare per Alessandro Nesta. Lo staff medico della Nazionale ha fatto il possibile, non il miracolo. Enrico Castellacci ufficializza la defezione del centrale milanista, nella finale di Berlino. "Da un punto di vista clinico e fisico il ragazzo non potra'' essere a disposizione". Mondiale davvero sfortunato quello di Nesta. L''ex laziale ha giocato in pratica soltanto due gare, quella contro il Ghana e con gli Stati Uniti. Poi l''infortunio agli adduttori, dopo soli 17 minuti della sfida decisiva del gruppo E con la Rep.Ceca, che gli ha costretto a saltare gli ottavi con l''Australia, i quarti con l''Ucraina e la semifinale con la Germania.
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La rivincita di Alex: "Pensare che mi davano per finito"
Un giocatore finalmente sereno, carico come in poche altre occasioni e pronto a dare l''ultima delusione della sua carriera ad un suo grandissimo amico, quello Zinedine Zidane che domenica rappresentera'' l''ultimo ostacolo, insieme alla Francia tutta, sul cammino dell''Italia verso la Coppa del Mondo. E'' questo l''Alex Del Piero che si e'' presentato oggi in conferenza stampa. Un Del Piero gia'' pronto per la finalissima di Berlino e pronto a togliersi l''ennesimo sassolino dalla scarpa dopo la splendida rete messa a segno contro la Germania, arrivata a suggellare una serata storica, che gli italiani difficilmente potranno dimenticare: "Quando vado in campo lo faccio con la testa, con il cuore e con le gambe - ha esordito l''azzurro -. E'' tutto l''insieme che fa la differenza, non basta la condizione fisica o la volonta'' di fare bene. Su di me sono state dette troppe cattiverie e troppe volte sono state distorte alcuni mie dichiarazioni. qualcuno ha persino detto che sono un calciatore finito".
Ma dopo questo piccolo sfogo, l''attenzione di Del Piero non puo'' che rivolgersi al campo, e in particolare alla Francia, che ieri sera si e'' sbarazzata del Portogallo: "Sono una grandissima squadra. Guardando tutto lo svolgimento del Mondiale penso che abbiano meritato la finale come l''abbiamo meritata noi: siamo le due squadre piu'' forti. Loro potrebbero essere favoriti perche'' hanno un po'' meno pressione addosso, ma domenica sara'' una partita speciale: una finale fa sempre storia a se".
Il pericolo numero uno per gli azzurri sara'' ovviamente Zidane, che ha letteralmente preso per mano i blues dagli ottavi di finali: "E'' il numero uno, il piu'' forte di tutti - ha ribadito Del Piero -, ma dovremo essere bravi a non snaturare il nostro modo di giocare solo per lui. sono convinto che il nostro atteggiamento sara'' lo stesso delle altre partite".
Chiusura obbligata sugli sviluppi del mkaxi processo su calciopoli, che potrebbe ridisegnare le gerarchie calcistiche dei prossimi anni. Pinturicchio pero'' non se la sente di vestire i panni del capitano bianconero anche in azzurro e commenta soprattutto l''effetto che lo scandalo ha avuto sul morale dei giocatori impegnmati in Germania: "Possiamo anche dire che e'' stato uno stimolo in piu'' per fare bene, ha rafforzato il gruppo. Ma adesso basta parlarne: siamo in finale e in finale non servono stimoli aggiuntivi".
Un giocatore finalmente sereno, carico come in poche altre occasioni e pronto a dare l''ultima delusione della sua carriera ad un suo grandissimo amico, quello Zinedine Zidane che domenica rappresentera'' l''ultimo ostacolo, insieme alla Francia tutta, sul cammino dell''Italia verso la Coppa del Mondo. E'' questo l''Alex Del Piero che si e'' presentato oggi in conferenza stampa. Un Del Piero gia'' pronto per la finalissima di Berlino e pronto a togliersi l''ennesimo sassolino dalla scarpa dopo la splendida rete messa a segno contro la Germania, arrivata a suggellare una serata storica, che gli italiani difficilmente potranno dimenticare: "Quando vado in campo lo faccio con la testa, con il cuore e con le gambe - ha esordito l''azzurro -. E'' tutto l''insieme che fa la differenza, non basta la condizione fisica o la volonta'' di fare bene. Su di me sono state dette troppe cattiverie e troppe volte sono state distorte alcuni mie dichiarazioni. qualcuno ha persino detto che sono un calciatore finito".
Ma dopo questo piccolo sfogo, l''attenzione di Del Piero non puo'' che rivolgersi al campo, e in particolare alla Francia, che ieri sera si e'' sbarazzata del Portogallo: "Sono una grandissima squadra. Guardando tutto lo svolgimento del Mondiale penso che abbiano meritato la finale come l''abbiamo meritata noi: siamo le due squadre piu'' forti. Loro potrebbero essere favoriti perche'' hanno un po'' meno pressione addosso, ma domenica sara'' una partita speciale: una finale fa sempre storia a se".
Il pericolo numero uno per gli azzurri sara'' ovviamente Zidane, che ha letteralmente preso per mano i blues dagli ottavi di finali: "E'' il numero uno, il piu'' forte di tutti - ha ribadito Del Piero -, ma dovremo essere bravi a non snaturare il nostro modo di giocare solo per lui. sono convinto che il nostro atteggiamento sara'' lo stesso delle altre partite".
Chiusura obbligata sugli sviluppi del mkaxi processo su calciopoli, che potrebbe ridisegnare le gerarchie calcistiche dei prossimi anni. Pinturicchio pero'' non se la sente di vestire i panni del capitano bianconero anche in azzurro e commenta soprattutto l''effetto che lo scandalo ha avuto sul morale dei giocatori impegnmati in Germania: "Possiamo anche dire che e'' stato uno stimolo in piu'' per fare bene, ha rafforzato il gruppo. Ma adesso basta parlarne: siamo in finale e in finale non servono stimoli aggiuntivi".
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