Article de l'équipe.fr avant les derniers matchs du groupe E

Sublime programme que celui de la troisième journée dans le groupe E. Tout reste à faire et tout le monde garde ses chances avant Ghana-Etats-Unis et République tchèque-Italie (21h). Cette dernière peut se contenter d'un match nul mais doit avant tout éviter le Brésil en huitièmes.


Cannavaro : «revenir à une approche défensive»

Tremblez, Gennaro Gattuso est de retour dans le onze de départ italien. «Nous devons nous mettre à jouer de manière plus cynique, prévient Fabio Cannavora. Le secret pour aller loin dans le tournoi est de revenir à une approche défensive, plus typiquement italienne.» La boite à tacles est de retour, l'option du tout offensif n'aura duré qu'un temps. Efficace et séduisante face au Ghana (2-0), la Squadra Azzura a calé face aux Etats-Unis (1-1). Combiné au succès des Ghanéens contre la République tchèque (2-0), ce résultat a redistribué les cartes et préservé les chances des quatre équipes du groupe E. Certes, un autre match nul, jeudi à Hambourg, suffirait à l'équipe de Marcello Lippi pour se qualifier, mais partager les points laisserait la possibilité au Ghana de lui subtiliser la première place en cas de victoire face aux Etats-Unis. «Nous ne jouerons pas pour un match nul mais bien pour gagner, prévient l'entraîneur serbe de l'équipe africaine, Ratomir Dujkovic. Nous irons de l'avant, les Etats-Unis peuvent trembler». Un match nul pourrait aussi suffire au Ghana mais il est impossible d'oublier que le deuxième de ce groupe E aura rendez-vous avec le Brésil (confortable leader dans le groupe H avec trois points et trois buts d'avance sur le deuxième avant la dernière journée). On comprend aisément qu'aucune équipe n'imagine n'être que le second qualifié.


Les Etats-Unis ont un point et de «l'espoir»

Pour les Italiens s'ajoute à cette quasi-obligation de terminer premier la volonté, très partagée dans le sport de haut niveau, de faire taire les détracteurs. Les joueurs ont mal digéré les critiques ayant suivi leur deuxième match. «Il y a quelques jours, nous étions des phénomènes, nous pouvions gagner le Mondial. Aujourd'hui, je lis que tout est à refaire», lache le très influent Andrea Pirlo. «On parle de nous comme des perdants, confirme Gianluca Zambrotta. C'est toujours trop ou trop peu». L'occasion est belle de châtier une équipe tchèque affaiblie en attaque. Jan Koller forfait, Vratislav Lovkenc suspendu, Milan Baros pourrait être aligné après avoir raté les deux premières rencontres même si, touché à la voute plantaire, il n'est «toujours pas à 100%» de son propre aveu. «Cela peut nous avantager. Ils n'auront pas leurs repères habituels en attaque», consent Pirlo, qui sait malgré tout que la grande force de leur adversaire se situe au milieu de terrain, avec notamment Pavel Nedved et Tomas Rosicky. Un trait partagé par le Ghana de Mickaël Essien. «Non seulement il organise l'attaque, mais en plus il joue très bien défensivement», note le sélectionneur américain Bruce Arena. Mais si mes garçons affichent le même état d'esprit que face à l'Italie, tous les espoirs nous sont permis». Comme pour les autres.

revenir à une approche plus défensive

alfa_et_romeo a écrit:Tous les matchs qui vont venir seront difficiles. Il faut pas rêver. Toutes les équipes vont se défonser car biensûr aucune n'a envie de perdre.

Et vous savez très bien qu'il n'y a jamais aucun match facile avec l'Italie.

alfa_et_romeo a écrit:C'est du foutage de gueule? Ou tu es d'accord?